Portrait | Jean-Luc, le pilier de Nanterre

Portrait #6 | Jean-Luc, le pilier

Dans un premier temps, peux-tu te présenter ? Je m’appelle Jean-Luc Buisson, j’ai 56 ans. Je suis passionné de rugby et je suis arrivé au basket grâce à mes enfants qui jouaient à Nanterre.

Que fais-tu dans la vie ? Je suis analyste middle office. C’est un métier qui consiste à consulter des traders par rapport au marché. Mon rôle consiste à vérifier les différentes informations, qu’il n’y ai pas d’erreurs. 

« Je suis analyste middle office. C’est un métier qui consiste à consulter des traders par rapport au marché. »

Quel est ton lien avec le club ? De fil en aiguille, je suis passé bénévole, tout comme ma femme. L’année de l’accession en pro B (2004), on m’a demandé si je voulais passer à la sécurité de la table de marque, comme j’ai joué pilier au rugby (rires). 

Peux-tu parler de tes missions de bénévole ? Je suis responsable de salle. Je suis en relation directe avec le commissaire et l’équipe de Nanterre. Surtout, je m’occupe de la sécurité de la table, personne ne doit passer derrière la table de marque. Ça me permet de rencontrer beaucoup de gens, c’est très intéressant. Je ne veux pas changer de place. Parfois, on me prend pour un gendarme (rires). 

Depuis combien de temps supportes-tu Nanterre ? Je suis arrivé en Nationale 1, j’étais l’un des premiers à faire du bruit (rires). 

Pourquoi supporter Nanterre plutôt qu’un autre club ? Parce que les enfants jouaient ici. Nous sommes très amis avec le club et les valeurs familiales me correspondent beaucoup. 

« Nous sommes très amis avec le club et les valeurs familiales me correspondent beaucoup. » 

Quel joueur et quel match t’ont le plus marqué ? Le joueur qui m’a le plus marqué, c’est Johan Passave-Ducteil, il est très sympa et a marqué l’histoire du club, c’est Passave quoi. Il y a eu beaucoup de joueurs ici, Nzeulie que j’ai connu petit, Marc Judith, Evan Fournier… Pour les matchs, ce sont certainement ceux d’Euroleague à Carpentier. J’étais très proche des grosses équipes. Pour citer un match en particulier, c’est celui contre Belgrade, le match était très chaud et les supporters aussi. Nous étions devant la brigade mobile, c’était vraiment un match chaud. 

Qu’est-ce qui différencie Nanterre des autres clubs ? Les valeurs familiales. Le parcours de la famille Donnadieu aussi, c’est différent ici. 

Comment imagines-tu le futur du club ? Il faut garder l’esprit de club formateur et continuer à exister au haut niveau. 


Propos recueillis par Martin Tchoukanov