Coup de Coeur de Valérie : Comme un seul Homme

 

Nous le savions déjà, parce que nous le connaissons bien, notre public : on peut toujours compter sur lui pour soutenir son équipe dans les bons et les mauvais moments.

 

Tous les quinze jours à Maurice Thorez il se retrouve pour communier, uni par les liens du basket, par l’amitié, par la promesse d’une soirée riche en émotions. Il aime cette proximité avec les joueurs, avec le staff, avec le Président, même avec l’équipe municipale et Monsieur le Maire. Il est fier de recevoir des personnalités de tous horizons, du milieu de la musique ou du sport et lui faire les honneurs de la maison.

 

Et puis il y a les ultras (les ultras fidèles entendez), ceux qui dans leur « Tribune dunkers » donnent le rythme avec leurs déguisements, leurs visages bariolés, leurs drapeaux, leurs chants, ceux qui font les déplacements avec leur voiture, le coffre plein de tambours, de banderoles, de perruques, de crèpes et de ferveur.

 

Tout ce petit peuple se déplace régulièrement à Carpentier au rythme des matchs d’Euroligue transportant à la Halle par ses propres moyens, ses cris, ses chants, ses déguisements et tout son petit bazar.

 

Sa ferveur serait-elle contagieuse ? Ou est-ce l’amitié suscitée par la fabuleuse histoire du club et joliment relayée par les média ? Ou est ce l’extraordinaire projet sportif qui s’exprime sur le terrain ? Ou plutôt mélange des trois …

 

Toujours est-il qu’hier (contre Barcelone) les 1500 de Maurice Thorez et les 3500 venus de partout, des jeunes et des moins jeunes, des hommes, des femmes, des connus et des inconnus, tout ce monde déjà très actif s’est levé comme un seul homme, et a mis le feu. Il restait 5 minutes au chronomètre, neuf points à remonter.

 

Les structures tubulaires des quatre tribunes ont commencé à trembler au rythme de « qui ne saute pas n’est pas Nanter-rien !

 

« Ici c’est … Nanterre !»  montait du chaudron à l’unisson. Sûr que ça s’entendait jusqu’à la Place d’Italie …

 

« Po po po polo po po po » était repris d’une seule voie sur les accords de Seven Nations Army, pour rappeler aux joueurs que le public aussi croit à la victoire jusqu’au bout.

 

Debout comme un seul homme. En marche. Puisant dans ses émotions. Loin de la haine et de la vulgarité laissés à d’autres.

 

Alors, au public de Carpentier, qui que vous soyez, avec toutes vos différences, et vos personnalités, continuez de cette belle manière à écrire l’histoire avec nous.

 

Comme un seul homme, le sixième.

 

Valérie Lafosse-Jan, bénévole de la JSF Nanterre. 

 

 

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