Des nouvelles de Pierre Brochard

Pierre, les supporters de Nanterre ont eu la chance de te revoir samedi pour la réception de Brest. Comment vas-tu ?

Ca va très bien, actuellement je suis à Blois (N1) où je joue ma troisième saison. Depuis mon passage à Nanterre, je me suis marié et je suis devenu papa d’une petite Léna qui a 1 an.

Dans quels clubs as-tu poursuivi ta carrière ?

Après avoir quitté Nanterre, j’ai signé à Bayonne Urcuit en Nationale 1 où je suis resté deux saisons. Je suis ensuite arrivé à Blois pour la saison 2007-08. Notre objectif cette année est de jouer les play-off (équipes classées entre la 2ème et la 9ème place).

Tu reviens au Palais des Sports après l’avoir quitté à l’issue de la première saison du club en Pro B. Qu’est ce qui a le plus changé depuis ton départ ?

Il m’était difficile de revenir car je joue tous les samedis avec mon club. J’ai eu enfin l’opportunité de le faire samedi dernier. Je trouve que la salle est devenue une véritable enceinte de basket. Les tribunes, photos et décorations autour du terrain sont très réussies, ça doit être plaisant pour les joueurs d’évoluer dans cette salle.

Quel est ton meilleur souvenir en tant que joueur nanterrien ?

Bien sûr, le jour de la montée face à St Vallier est un moment inoubliable. C’était ma première saison au club, l’ambiance était fantastique. Je n’ai que des bons souvenirs avec les coachs et mes coéquipiers. On était une bande de potes et je pense que ça se ressentait sur et en dehors du terrain. On avait plaisir à se retrouver et à partir en déplacement tous ensemble.

Une anecdote sur la vie de l’équipe ?

Il y en a beaucoup. Je me souviens d’un déplacement à St Chamond. Après le match, avec Guillaume Pons et Thomas Darnauzan, on quitte le restaurant plus tôt en disant aux coachs qu’on était fatigué. On avait réussi à prendre les clés de la chambre de Pascal Donnadieu et de Pascal Galantin. Une fois à l’intérieur, nous l’avons totalement « retournée ». Ils ne l’ont pas reconnu, le lit dans la baignoire, les vêtements en guirlande… On a revendiqué notre acte en le filmant, on portait des cagoules, je me souviens encore des têtes qu’ils faisaient quand ils ont tout remis en ordre.

As tu gardé des amis au club ?

Très sincèrement, j’ai eu une appréhension en signant en région parisienne, moi qui suis originaire de Cholet. J’ai été très surpris par l’ambiance régnant à Nanterre. Cette dernière est très familiale. J’ai rencontré des personnes humainement exceptionnelles que ce soit les entraîneurs, les joueurs ou les bénévoles et supporters. Je remercie le président qui m’a beaucoup aidé pour mon Brevet d’Etat. Guillaume Pons est un de mes meilleurs amis, il a été témoin de mon mariage. Frédéric Donnadieu est aussi devenu un ami, j’étais son assistant pour les cadets France.

As-tu des idées pour ton avenir après basket ?

Ma reconversion dépendra des opportunités qui se présenteront à moi. Tout peut arriver, je ne ferme aucune porte. J’aimerais transmettre aux jeunes, travailler dans la formation. Je voudrais partager mon expérience, moi qui ai été formé à Cholet.

Un mot pour ton ancien public.

J’ai l’impression en revenant à Nanterre que je ne suis jamais parti. J’ai toujours eu plaisir à jouer dans cette salle. Le public est toujours derrière vous. L’ambiance pousse les joueurs à se surpasser et c’est en partie grâce à eux que nous sommes montés. Continuer à encourager et à pousser votre équipe.
Samedi dernier, la JSF Nanterre a eu le plaisir de retrouver Pierre Brochard, ancien joueur qui a donné le coup d’envoi de la rencontre. Pierre était le meneur de l’équipe qui est montée de Nationale 1 à la Pro B. Il a porté le maillot de Nanterre pendant deux saisons. Nous sommes allés à sa rencontre pour prendre de ses nouvelles.