Fiers de notre saison : Chapitre 4 : Pour l’éternité…

 

C’est incontestablement le point d’orgue de cette saison. L’incroyable épopée qui aura vu la JSF Nanterre remporter la toute première Coupe d’Europe de son histoire, au prix d’un scénario rocambolesque. Inoubliable !

 

 

Une déception. Voilà finalement le point de départ du parcours de la JSF Nanterre en EuroChallenge. Du fait de sa victoire en Coupe de France, le club des Hauts-de-Seine espérait bien obtenir le droit de disputer l’Eurocup, petite sœur de la grande Euroleague. Mais alors qu’elle pensait légitimement pouvoir obtenir un ticket, c’est finalement sur la troisième scène européenne que se retrouve reversée la JSF. Un sentiment d’injustice qui finalement, ne fera que renforcer la motivation des troupes au moment de faire son entrée dans cette Coupe d’Europe. 

 

 

De fait, c’est au sein même de (son) Maurice-Thorez que Nanterre invite l’Europe. Une donnée chargée d’histoire pour un Palais des Sports en phase de rénovation, maison du club depuis la première saison du club en Nationale 1 (2001-2002). Un territoire que personne ne sera venu violer durant toute la campagne : ni les performants belges de Mons-Hainaut, ni les compatriotes manceaux, ni la bande du feu-follet Chris Warren (Usak), ni même les redoutables italiens de Brindisi en quart-de-finale. Plus qu’un domicile, c’est dans son Palais que s’est versé le ciment de l’incroyable épopée nanterrienne. 

 

Jamal Shuler a été une véritable locomotive durant cette campagne européenne. 

 

Du vétuste Palais des Sports à la grande Arena de Trabzon, c’est un parcours quasi-sans faute que signe la JSF Nanterre (11V-3D) qui lui permet de détenir le 2e meilleur bilan de la compétition. Après une deuxième phase relevée mais terminée en tête, les Banlieusards doivent faire face à la très talentueuse équipe de Brindisi, équipe calibrée pour remporter la compétition, voire tenir la route en Eurocup au vu de son effectif XXL (Pullen, Denmon, Turner Jr, etc…). Après une solide perf’ à domicile (80-68), le match retour est encore plus délicat à négocier pour la JSF. En fâcheuse posture à quelques minutes de la fin, c’est finalement Kyle Weems qui va lui permettre de rejoindre la lumière, en inscrivant 9 points en l’espace de quelques secondes (72-77).

 

Kyle lors d'une percée flamboyante dans les derniers instants du 1/4 de Finale. 

 

De quoi lui ouvrir les portes d’un immense exploit. Car en plus d’avoir perdu Mykal Riley en demi-finale, la JSF Nanterre doit faire face à deux adversaires des plus coriaces. L’équipe de Trabzonspor, d’abord, meilleure équipe de la compétition jusqu’ici, mais surtout son électrique public, dans la plus pure tradition des grosses ambiances turques. 40 minutes à souffrir, espérer, s’inquiéter, avant l’invraisembable dénouement : ce panier légendaire d’un TJ Campbell sorti de nul part, au bout du bout du temps réglementaire. Alors qu’elle n’avait jamais mis les pieds dans une Coupe d’Europe il y a à peine deux ans, la JSF Nanterre offre à la France un bien qu’elle attendait depuis 13 ans : un titre continental. Là encore, par delà l’issue finale, c’est bien la manière avec laquelle la JSF aura gravé cette incroyable ligne sur son palmarès qui ne fait que renforcer la grandeur de l’exploit autant qu’il aura marqué les esprits. Non, en terre hostile, Nanterre n’a jamais cédé, même quand tout semblait fini. Car affecté en début de saison de n’avoir pu disputer la Coupe d’Europe qu’il espérait, le club des Hauts-de-Seine est finalement venu apporter sur le terrain ce Dimanche 26 Avril 2015, la meilleure des réponses possibles…

 

TJ ne peut retenir ses larmes : l'Histoire se souviendra de lui comme le premier des super-héros de cette finale. 

 

B.Ma

 

 

 

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