Portrait | Julie, l’enfant de Nanterre

Nanterre 92 c’est un club professionnel, mais aussi une association née en 1927. C’est un club profondément ancré dans sa ville et ses communautés et qui souhaite encore renforcer les liens entretenus avec les Nanterriens et Nanteriennes. Sous le maillot vert et blanc, ce sont des joueurs mais aussi de très nombreux supporters, toujours fidèles, présents dans les moments de victoire et de joie mais aussi dans la difficulté. Nanterre 92, c’est de nombreux bénévoles et acteurs de l’ombre qui œuvrent pour la réussite du projet sportif et social mis en place. Pour cette seconde partie de saison nous avons décidé, en partenariat avec Analog Sport, de mettre en avant ces personnes qui font vivre le club et la ferveur verte et blanche. Nous les mettrons en avant à travers de courts témoignages et de magnifiques clichés de la jeune photographe Karthoum, Nanterienne elle aussi !


Portrait #1 | Julie, l’enfant de Nanterre

Dans un premier temps, peux-tu te présenter ? Je m’appelle Julie Amosun, j’ai 19 ans et j’habite à Nanterre.

Que fais-tu dans la vie ? J’étudie la communication et j’ai d’ailleurs effectué un stage au club. J’ai joué au basket pendant huit ans et je fais de la danse depuis que j’ai trois ans.

Quel est ton lien avec le club ? Déjà, j’habite ici ! J’allais voir des matchs de Nanterre 92 pour accompagner mon père au début, puis je me suis attaché au club et aux joueurs.

 

Depuis combien de temps supportes-tu Nanterre ? Je supporte le club depuis mes quatre ans. C’est grâce à Nanterre que je joue au basket et que ce sport est devenu ma passion. C’est vraiment depuis la saison 2012 que je ne manque plus un seul match.

Pourquoi supporter Nanterre plutôt qu’un autre club ? C’est un club qui me ressemble grâce aux valeurs qu’il véhicule comme le partage, la générosité, la solidarité et les valeurs familiales. Les exploits, jouer en Europe… Par rapport à d’autres clubs, c’est incroyable. C’est logique pour moi de supporter Nanterre.

« C’est un club qui me ressemble »

Ton plus beau souvenir à Nanterre ? La victoire du championnat de France de pro A en 2013 ! J’ai adoré cette équipe. Le premier match de la finale, je l’ai vu sur un grand écran au Palais des Sports et je me souviens de tout. Le match où l’on gagne en se battant face à une telle équipe, c’était magique. J’ai eu la casquette de Chris Olivier en plus, c’était un moment fort émotionnellement.

Quel joueur et quel match t’ont le plus marqué ? Pour le joueur, je dirais DeShaun Thomas, il s’est beaucoup battu, d’ailleurs, il joue encore en EuroLeague aujourd’hui et j’ai même eu son maillot. Dans les matchs qui m’ont marqué, je peux parler de celui en EuroCup contre Cantù (remporté 88 à 84 le 7 janvier 2014), Sergiy Gladyr a marqué 30 points, j’étais au premier rang et c’était incroyable. Les supporters comme ceux des équipes européennes, je n’avais jamais vu ça, je n’avais jamais vu une telle ambiance.

« Personne ne croyait en nous et on a réussi des choses incroyables. »

Qu’est-ce qui différencie des autres clubs ? Les valeurs encore une fois. L’aspect famille aussi. Le nom du président n’a jamais changé, le coach non plus. Personne ne croyait en nous et on a réussi des choses incroyables.

Comment imagines-tu le futur du club ? J’espère que l’on va gagner d’autres titres et rejouer l’Europe. On a l’étoffe et les capacités pour y jouer.

Propos recueillis par Martin Tchoukanov
Photos de @__dmlk__