Portrait | Sandrine, l’éternelle

Dans un premier temps, peux-tu te présenter ? Je m’appelle Sandrine Sylvan, j’ai 55 ans. Je suis arrivée à Nanterre en 1987 dans le cadre de mes études et au club en 1992. J’ai connu mon mari au club (Sébastien, comptable du club) et nous sommes ensemble depuis 30 ans ! Il était à l’époque coach des seniors filles 2 et je jouais moi en équipe 1. 

Que fais-tu dans la vie ? Je suis enseignante. J’ai travaillé comme prof de français dans les centres sociaux de Nanterre et j’ai aussi donné des cours à des joueurs Espoirs du club. J’ai passé le concours il y a 8 ans pour donner des cours à des élèves de CM1 et CM2. 

Quel est ton lien avec le club ? Aujourd’hui je ne joue plus. Mais j’entraîne les Loisirs et les Anciens. Je suis aussi bénévole les soirs de matchs.

Peux-tu parler de tes missions de bénévole ? Je suis passée par tous les postes. La billetterie, hôtesse et je suis depuis six ans à la boutique du club. 

Depuis combien de temps supportes-tu Nanterre ? En 1992, j’allais beaucoup voir mes amis en équipes 2 et 3. Ensuite, j’ai commencé à les suivre en Nationale 1 et surtout depuis que ma fille est née parce que j’ai arrêté de travailler le week-end. Parfois, on jouait le samedi soir et Pascal venait nous arbitrer donc c’était sympa d’aller aux matchs. Pour moi, Nanterre 92 ce n’est pas que l’équipe professionnelle. 

Pourquoi supporter Nanterre plutôt qu’un autre club ? C’est comme si vous me disiez, choisis entre tes parents et des inconnus. À partir du moment où je suis rentrée ici, c’est devenu la famille. J’aime l’esprit du club. Ma fille a joué ici, j’ai dépanné Mike Alard (Directeur Technique et Directeur du Centre de Formation) quand il fallait coacher… Il y a beaucoup d’anecdotes. C’est comme un petit village les soirs de match à Nanterre. 

Quel joueur et quel match t’ont le plus marqué ? Il y a eu tellement de joueurs ! J’ai adoré les Français à l’époque de Marc Judith, Jo Passave-Ducteil, Guillaume Pons… Je demandais sans arrêt à Jo de passer à l’entraînement des petits, il est venu un samedi matin avec sa fille après un mariage. Il y avait un lien particulier avec eux. Il me disait que ce n’était pas facile d’avoir les petits. Pour Guillaume, c’est incroyable d’avoir son fils Timéo aujourd’hui en Espoirs. Marc Judith et Xavier Corosine nous ont donné des maillots spontanément, c’était superbe. Concernant le match, je pense que c’est la finale de la FIBA Europe Cup parce que c’était chez nous. J’adore le titre de champion de France aussi mais la sensation de gagner à domicile c’était vraiment fort. 

Qu’est-ce qui différencie Nanterre des autres clubs ? L’esprit famille et les valeurs que j’ai tout de suite ressentis et qui m’ont donné envie de rester. 

Comment imagines-tu le futur du club ? Nous avons les cadres, la structure et l’état d’esprit. J’ai confiance en Frédéric et Pascal Donnadieu. Certains clubs ont les moyens financiers pour faire la différence, mais ici, tout est en place pour que nous réussissions dans le futur.