Xavier Corosine : « On se reverra ! »

Le capitaine tire sa révérence ! Après cinq saisons à porter haut les couleurs de la JSF, Xavier Corosine quitte le navire vert pour de nouveaux horizons. Venu saluer avec émotion tout le siège et la direction du club, le sniper en a profité pour se replonger dans le carnet de bord de sa saison et de ses années nanterriennes, et remercier une dernière fois le peuple vert.

 

D’abord, en tant que capitaine, quel bilan tires-tu de la saison écoulée ?

Xavier Corosine : On a réalisé une belle saison ! On a joué sur tous les tableaux sans jamais rien lâcher, le bilan est positif puisqu’on a su être présent à chaque fois : on a quand même frôlé le Top 16 de l’Euroleague, on a disputé un huitième de finale d’Eurocup et on a atteint la finale de la Leaders Cup. C’est pour ça que c’était important pour nous de gagner un titre pour valider cette bonne saison, c’est ce qu’on a réussi à le faire en remportant la coupe de France.

 

Et sur le plan personnel ?

X.C. : Ce fut une saison un peu plus compliquée sur le plan personnel puisque j’ai eu un peu moins de temps de jeu que d’habitude. Mais cela s’est mieux passé sur la fin de ce point de vue là, même s’il y a eu cette blessure à la cheville qui m’a privé de la finale de la coupe. Heureusement, mes coéquipiers ont fait le travail pour ramener ce trophée donc cela a vite atténué cette déception !

 

Si tu devais retenir une image de la saison ?

X.C. : Plus que la victoire à Barcelone je dirais le match contre le CSKA Moscou à Carpentier, c’était notre premier match d’Euroleague, celui qui nous a tout de suite plongé dans le grand bain, c’est le match qui restera comme celui qui nous a fait découvrir le très haut niveau !

 

On a souvent évoqué le nombre gargantuesque de matchs disputés par Nanterre cette saison, est-ce que c’est une donnée que vous avez vraiment ressentie au niveau des organismes ?

X.C. : Oui, car cela a été quand même un grand changement. C’était pour beaucoup la première fois que l’on devait gérer un tel calendrier en jonglant à la fois le championnat et la Coupe d’Europe. Au final je pense qu’on s’en est bien tirés, principalement grâce au travail du staff, du préparateur physique Vincent (Dziagwa) et du kiné Nicolas (Barth). Est-ce que c’est cette fatigue qui nous a coûté les Playoffs ? Ça a joué c’est sûr, mais cela n’aura pas été forcément la seule cause.

 

 

Après 5 saisons passées à Nanterre tu ne porteras plus le maillot vert la saison prochaine, que t’aura apporté la JSF dans ta vie de basketteur et même en dehors ?

X.C. : Enormément de choses ! C’est ici que j’ai gagné des titres, que j’ai écris les premières lignes de mon palmarès, que j’ai découvert l’Euroleague ! A la base, c’est une compétition que l’on regarde à la télé alors là, en faire partie… 
Et puis Nanterre restera aussi comme le club sous les couleurs duquel j’ai participé au All Star Game, avec le concours à trois points. 
 

 

Quel image retiendras-tu de la JSF ? 


X.C. : C’est difficile d’en retenir une tellement j’ai vécu de choses durant ces cinq saisons… Je dirais les deux titres gagnés ces deux dernières saisons, le championnat et la Coupe, mais aussi la fête avec les supporters après notre victoire à Barcelone ! Au niveau humain, j’ai énormément apprécié ce « noyau de français » avec Jérémy Nzeulie, Marc Judith, Jo’ Passave-Ducteil, qui j’ai partagé toutes ces saisons et franchi toutes les étapes. Pour moi ils sont devenus des frères ! Il y en a eu aussi plein d’autres comme Loïc Akono et Guillaume Pons ou Stephen Brun. des mecs avec qui j’ai apprécié joué, sans oublier un bon nombre d’américains bien sympathiques, en particulier Will Daniels ou encore David Lighty. J’en profite d’ailleurs pour le féliciter lui et sa femme pour leur bébé ! Mais ils sont bien trop nombreux pour que je puisse tous les citer…